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[PARCOURS] Ophélie KIMPE, Footwear Designer Couleurs et Matières chez REEBOK

Diplômée CREAPOLE 2017 en Communication Visuelle et Multimédia, Ophélie KIMPE nous raconte son métier, son parcours, comment elle a mis à profit les forces de CREAPOLE et personnalisé sa formation pour atteindre son objectif : devenir designer dans le monde du Sportswear / Streetwear ! 

Comment avez-vous choisi CREAPOLE et pourquoi ? Parlez-nous de votre parcours  !

Ophélie : « Pendant mon année de Terminale S, mes parents voulaient que je m’oriente vers une filière scientifique. Puis, j’ai vu l’affiche de CREAPOLE dans le métro. Je me suis renseignée de mon côté, je suis allée visiter l’école et j’ai emmené mes parents aux Journées Portes Ouvertes, où étaient présentés les projets de diplôme des 5es années. Nous avons beaucoup aimé ces diplômes, spécialement en Communication Visuelle et Multimédia, dont celui d’une étudiante qui avait fait un superbe projet de diplôme sur une marque de snowboard. J’ai eu l’occasion de discuter de son parcours, des stages qu’elle avait effectués et elle m’a dit qu’elle avait fait son dernier stage de six mois chez Nike à Amsterdam. Ce jour-là, j’ai dit à mon père : « Tu verras, moi aussi je vais travailler chez Nike ». Puis, j’ai passé les tests pour entrer à CREAPOLE et j’ai eu mon bac juste après.

J’étais tellement heureuse d’étudier dans cette école que pendant cinq ans j’ai fait des allers-retours Paris-Picardie, matin et soir.

En deuxième année, je me suis spécialisée en Communication Visuelle et Multimédia. Le cours intitulé « Graphisme Urbain » était mon cours préféré. Dès cette année, j’ai su que je voulais m’orienter vers le domaine du streetwear ou sportswear, donc j’ai essayé d’orienter tous mes stages et projets dans cet univers-là. »

Quels stages avez-vous effectués durant votre cursus ?

Ophélie : « J’ai effectué mon stage de 3e année chez Decathlon. J’ai travaillé sur les skis et snowboards et j’ai réalisé des graphismes pour des doudounes, des planches et des stickers pour les casques de ski des enfants. J’ai même eu l’opportunité de travailler entièrement sur un graphisme de snowboard à la fin de mon stage ; j’ai adoré.

Ce premier stage m’a beaucoup plu, c’était une belle entrée en matière dans le monde du sportswear.

Par la suite, mon stage de 4e année a été réalisé chez Umbro, marque de vêtements et équipements de football. Ce n’était pas forcément mon premier choix mais M. PICAULT, du Service Intégration Professionnelle de CREAPOLE, m’avait promis que ça allait être super et il s’est avéré qu’il avait totalement raison ! J’étais la seule Graphic Designer chez Umbro, j’ai fait toute une collection de tee-shirts graphiques, j’ai travaillé sur des motifs pour des sacs de rentrée scolaire, des trousses, des articles de football et un peu de footwear aussi. Après, c’était essentiellement de l’apparel et de l’accessoire. C’était super intéressant aussi car j’ai découvert les techniques de print sur les vêtements, j’ai aussi  appris à travailler en autonomie et à gérer un brief.

Puis, pour mon dernier stage, le Design Director Footwear d’Adidas, Adrien NOIRHOMME (Diplômé CREAPOLE 2007 en Design Produit et Innovation), était venu à CREAPOLE pour recruter des étudiants de 5e année en tant que stagiaires Product Designer. Même si je n’étais pas Product Designer, j’ai demandé à M.PICAULT si je pouvais le rencontrer pour lui montrer mon portfolio, au cas où il chercherait quelqu’un en graphisme. Donc je l’ai rencontré, il a vu mon book et l’a montré à une personne de son équipe. C’est ainsi que j’ai décroché mon stage en tant que Graphic Designer en Football Footwear chez Adidas, en Allemagne. »

Graphic Designer chez Adidas, vous deviez être ravie !

Ophélie : « Oui, ça a été vraiment une superbe expérience ! C’était la première fois qu’ils prenaient quelqu’un en graphisme, donc j’ai ouvert la marche de ce côté-là, c’était une opportunité de dingue ! On m’a donné de magnifiques projets dont la collection Glitch, une collection très graphique destinée à des personnes plus jeunes et pointues, donc c’était très libre au niveau des graphismes, j’avais vraiment de quoi m’amuser.

J’ai appris énormément avec une équipe très talentueuse qui n’a pas eu peur de me faire confiance et de me laisser pousser mes idées. Ils m’ont même emmené à Londres pour présenter cette collection aux footballeurs alors qu’en tant que stagiaire on n’avait pas toujours l’opportunité d’aller si loin mais, comme j’avais vraiment été investie sur cette collection, j’ai eu la chance de pouvoir la présenter.

Ça a probablement été l’une de mes meilleures expériences professionnelles, d’ailleurs je suis toujours en contact avec l’équipe, ils sont très talentueux et inspirants. »

Pouvez-vous nous en dire plus sur le processus créatif de la Glitch collection Adidas Football ?

Ophélie : « Bien sûr. Tout d’abord, j’ai eu un brief de la part des Product Line Manager car c’est eux qui connaissent les marchés, les chiffres et ils savent ce dont ils ont besoin dans une collection en termes de nombres, de couleurs, etc.

Suite à ce brief, on a proposé des moodboards, des références visuelles et des inspirations créatives, exactement comme nous faisons à CREAPOLE. D’ailleurs, je pense que tout le processus que l’on a appris à CREAPOLE m’a vraiment servi et je l’ai réellement appliqué partout où j’ai travaillé, que ce soit chez Adidas, Reebok ou encore aujourd’hui chez Puma, je respecte quasiment toujours le processus créatif de l’école.

Une fois ceci approuvé, nous avons proposé différents designs. Les PLM (Product Line Manager), eux, ont fait une sélection puis nous avons procédé à des réajustements pour avoir le bon nombre de couleurs (claires, foncées…) dans le même pack. Ensuite, nous avons créé les fichiers techniques (graphiques et matières) que nous avons envoyés aux usines. Mon rôle était essentiellement d’appliquer les graphismes, les couleurs et les matières sur les produits. »

Combien de temps a duré la conception de la collection Glitch ?

Ophélie : « Nous avons eu une semaine pour présenter les moodbards et inspirations, environ deux semaines pour présenter les concepts créatifs et, une fois ceux-ci sélectionnés, nous avons eu une semaine pour faire les tech packs (fichiers envoyés aux usines). Au total, nous ne comptons pas plus d’un mois et demi de création pure.

Pour finir, nous avons reçu les samples (prototypes), nous avons ajusté les graphiques puis les fichiers techniques.

Généralement, la période de création n’est pas aussi longue. »

Avez-vous travaillé sur d’autres projets durant ce stage chez Adidas ?

Ophélie : « La collection Glitch a été le fil conducteur de mon stage et le plus gros travail sur lequel j’ai pu travailler mais, effectivement, j’ai aussi travaillé sur d’autres projets en parallèle. J’ai réalisé des graphismes pour Accessories et Apparel Football, puis travaillé sur d’autres paires.

En fait, nous sommes polyvalents : nous avons une tâche définie mais si l’on a besoin de nous sur un autre projet, nous allons travailler dessus également.

Je sais que dans mes règles, je ne dirais jamais non à ce que l’on me demande de faire, surtout en tant que stagiaire. Pour moi, tout ce que l’on peut me demander de faire est un plus à apprendre, et je pense que plus nous en faisons, plus nous nous faisons remarquer. »

Suite à ce stage de fin d’études, comment s’est déroulée votre insertion professionnelle ?

Ophélie : « À la fin de ce stage, je suis rentrée à Paris et j’ai commencé à travailler sur mon projet de diplôme de 5e année. Celui-ci a été très intense, j’ai recommencé plusieurs fois en partant sur des concepts plus ou moins différents, j’ai travaillé jour et nuit jusqu’à la présentation. Mais mon projet de diplôme s’est vraiment bien passé, les professeurs étaient aussi très impliqués et m’ont beaucoup aidée. Cela m’a permis d’avoir un superbe rendu, tout ce que j’avais espéré.

Pendant la Soirée Professionnelle, j’avais interagi avec beaucoup de professionnels du design travaillant chez de belles marques comme le Coq Sportif, Land Rover ou encore Reebok Espagne. Mais, je n’avais pas forcément d’offres dans le domaine qui me plaisait…

De ce fait, j’ai recontacté les gens avec qui j’ai travaillé chez Adidas en leur disant que je cherchais un travail et ils m’ont directement mis en contact avec Reebok à Boston, qui cherchaient ce qu’ils appellent un apprentice (un stagiaire d’un an). Je leur ai donc présenté mon portfolio et j’ai passé les entretiens. Cela s’est très bien passé et j’ai été prise !

C’était pour moi incroyable de déménager sur un autre continent, de travailler de nouveau pour une marque internationale et de commencer réellement le métier de Graphic Designer. Je trouvais cela complètement dingue d’exercer à l’autre bout du monde ! »

C’est là que débute votre aventure chez Reebok Boston. Sur quels projets avez-vous travaillé ?

Ophélie : « J’ai eu la chance de ne pas être assignée à un département en particulier mais d’être juste liée au Creative Director. Je pouvais donc travailler sur beaucoup de projets différents. C’était une expérience vraiment géniale.

Les premiers mois, j’ai travaillé sur des tee-shirts de combat pour des fighters d’UFC (Ultimate Fighting Championship). Après, j’ai travaillé en studio sur des leggings de danse et de fitness, puis est arrivée la collaboration avec Pyer Moss, une marque de vêtements. Mon manager devait s’en occuper mais il n’avait pas le temps donc il m’a demandé si je voulais être le designer sur cette collection. J’ai bien évidemment accepté et je me suis retrouvée dans une collaboration avec un designer de la Fashion Week. C’était super intéressant ! »

Comment s’est déroulée cette collaboration Reebok by Pyer Moss ?

Ophélie : « La marque Pyer Moss est venue chez Reebook. Nous avons fait un brainstorming tous ensemble, pour déterminer le sujet que nous souhaitions traiter et l’histoire que nous voulions raconter. C’était un travail collaboratif. Il y avait les fashion designers, les stylistes qui faisaient la forme des vêtements et moi je faisais tous les graphismes qui étaient appliqués dessus : les broderies, les cordons, les boutons des chemises gravés… En résumé, tous les détails du vêtement.

Ça a été énormément de travail car, dans une collaboration, nous ne comptons pas nos heures. Elle ne rentre pas dans une timeline de collection définie, c’est vraiment à part : nous sommes toujours dans le rush, il faut avoir les samples à temps pour le défilé, nous essayons de remplir des objectifs presque invraisemblables car il faut aller vite. »

Avez-vous assisté à la Fashion Week à New York City pour voir vos créations durant le défilé ?

Ophélie : « Oui, Kerby JEAN-RAYMOND, le fondateur de la marque Pyer Moss, a invité toute l’équipe à venir voir le défilé à la Fashion Week de New York City. C’était une expérience incroyable car je n’avais jamais été à une fashion week, à un défilé de mode et encore moins à New York, surtout pour voir les projets sur lesquels j’ai travaillé. J’avais l’impression de vivre un rêve ! »

Qu’avez-vous retiré de cette expérience ?

Ophélie : «Cette expérience m’a appris à travailler en autonomie et sous le stress, avec un designer exigeant ; Kerby JEAN-RAYMOND avait des idées assez pointues donc j’ai essayé de lui proposer des choses qu’il aimait. J’ai fait des fichiers techniques qui m’ont cassé la tête, j’y passais du temps jour et nuit car les pièces étaient complexes avec des exécutions assez compliquées. Ce n’était pas forcément facile mais, à la fin, j’ai réussi à faire passer mes idées.

Après, j’ai travaillé sur la collection Pyer Moss à la fin de mon stage mais j’ai aussi réalisé deux collections complètes et commencé une troisième collection que je n’ai malheureusement pas pu finir car c’était la fin de mon contrat et que je partais travailler chez Puma»

Comment êtes-vous arrivée chez Puma en Allemagne ?

Ophélie : « En fait, suite à mon stage chez Reebok, il n’y avait pas forcément le poste qui me correspondait, même si j’aurais aimé y rester également. Puis, j’ai eu une offre de Puma au même moment qui me proposait un poste de Junior Color and Material Designer pour des chaussures lifestyle.

Du coup, quand j’étais encore aux États-Unis, j’ai passé plusieurs entretiens avec Puma et ils m’ont donné une « design task », un exercice à réaliser. C’est une chose fréquemment demandée quand on postule pour être designer. Pour ma part, j’ai adoré le faire et cela m’a encore plus donné envie d’intégrer l’équipe.

De plus, l’avantage que j’avais, c‘est d’avoir travaillé essentiellement en apparel (vêtement), donc avec l’expérience que j’avais avec Adidas en footwear puis l’expérience en vêtements chez Reebok, j’avais un bon bagage. »

En quoi consistait cet exercice ?

Ophélie : « Dans mon équipe kids, j’avais trois Product Line Manager : c’est eux qui définissent nos plans de collections et prennent les décisions sur mes projets.

Ensuite, j’avais deux designers qui faisait la forme des chaussures, puis j’étais seule en couleurs et matières avec une stagiaire.

Après, j’avais beaucoup de développeurs en Chine et au Vietnam, d’ailleurs c’était assez spécifique à mon département kids car normalement c’est un développeur par groupe de produits mais comme en kids nous avons tous les groupes de produits, j’avais la chance d’avoir tous les développeurs *rires*. »

Pouvez-vous nous expliquer votre métier de Color and Material Designer Junior chez Puma ?

Ophélie : «J’étais responsable de toute la collection enfants, c’est-à-dire que je travaillais sur la quasi-totalité des chaussures pour enfants, à part en Football et Motorsport. Donc c’est énormément de travail.

En fait, il y a des collections identiques pour les adultes et les enfants, et des collections où nous créons des packs spéciaux. Dans ce cas, on va me demander de créer des packs et de raconter une histoire derrière chaque pack. Donc, en début de saison, nous travaillons sur les nouveaux packs (nouveaux matériaux, nouvelles couleurs, raconter une histoire avec des exécutions différentes), puis quelques mois après, nous allons refaire toutes les couleurs de la saison précédente pour ajouter celles de la saison en question.

Par la suite, nous présentons la collection aux différentes régions qui vont nous dire s’il faut changer certaines couleurs. Nous révisons les prototypes que l’on reçoit et, pour finir, nous renvoyons les fichiers jusqu’à la présentation de la collection finale.

Ce qui est intéressant aussi en kids, c’est que travaillons en licensing : ce sont des collections que nous créons en collaboration avec d’autres marques. Ce sont toujours de superbes projets où il y a des graphismes, des exécutions sympas avec toute la communication derrière.»

Comment se déroulent ces collaborations ?

Ophélie : « Nous leur proposons un axe créatif en accord avec leur image et la nôtre. À partir de là, nous leur présentons les premiers concepts. Leurs retours vont concerner plus spécifiquement la visibilité de leur marque. Mais en général, s’ils sont d’accord avec le concept, nous sommes assez libres par la suite.

Ensuite, le processus est un peu différent car ce n’est pas inline. On ne suit pas les mêmes schémas chronologiques. Quand on travaille inline, nous suivons un plan, c’est très organisé. Tandis que, quand nous travaillons sur les activations et licensing, c’est beaucoup plus spontané car nous avons les accords des partenaires souvent trop tard donc nous n’avons que quelques jours pour présenter les concepts. En fait, comme la direction créative vient de notre côté, il y a peu de contacts directs. Nous échangeons essentiellement par mail avec les partenaires alors que pour les plus grosses collaborations où la direction créative vient des deux côtés, il y a plus d’échanges réels. »

Combien êtiez-vous dans l’équipe ?

Ophélie : « Dans mon équipe kids, j’avais trois Product Line Manager : c’est eux qui définissent nos plans de collections et prennent les décisions sur mes projets.

Ensuite, j’avais deux designers qui faisait la forme des chaussures, puis j’étais seule en couleurs et matières avec une stagiaire.

Après, j’avais beaucoup de développeurs en Chine et au Vietnam, d’ailleurs c’était assez spécifique à mon département kids car normalement c’est un développeur par groupe de produits mais comme en kids nous avons tous les groupes de produits, j’avais la chance d’avoir tous les développeurs *rires*. »

Qu’appréciez-vous particulièrement dans votre travail ?

Ophélie : «Pour moi, travailler en footwear est la parfaite combinaison car je suis fan de sneakers et je suis vraiment attirée par la culture streetwear, donc j’étais ravie de travailler à nouveau sur des chaussures. En plus, il y a beaucoup de graphiques pour kids donc je peux vraiment m’amuser de ce côté-là, puis j’ai pu apprendre énormément sur les couleurs et matières comme les différents cuirs : le nubuck, le daim, etc. C’est vraiment le travail parfait pour moi.

Ce que j’aime aussi chez Puma, c’est que la boîte n’est pas trop grande donc cela nous offre plus de liberté pour travailler sur d’autres projets. C’est très familial, il y a plus d’échanges et nous ne faisons pas uniquement ce qui est inscrit dans notre description de poste. Par exemple, j’étais designer pour kids et pourtant j’ai travaillé sur beaucoup de projets adultes. J’ai aussi fait des graphiques pour les vêtements.

D’ailleurs, cela m’a permis de signer un nouveau contrat chez Puma, en tant que Color and Material Designer Activations. J’étais toujours dans la même équipe mais je me concentrais uniquement sur les packs spéciaux avec des partenaires. Par exemple, le dernier qui est sorti, c’est Puma avec la Nasa. Ce n’était pas vraiment une collaboration mais ce qu’on appelle une « activation » : un pack de chaussures et quelques vêtements en liens avec la marque partenaire. »

Quelle belle évolution ! Vous devez être fière de votre parcours.

Ophélie : «Oui, j’étais très contente car les projets étaient très intéressants, nous pouvions créer plus de storytelling. Nous avions également un budget plus conséquent pour appliquer des matériaux spécifiques avec des exécutions un peu différentes qui sortent de l’ordinaire.

J’étais ravie car en un an et quelques mois chez Puma, avoir déjà cette promotion et travailler sur des projets un peu plus exclusifs, c’était juste parfait, c’est tout ce que j’attendais en venant ici.

Puis, depuis le mois de juillet dernier, je suis retournée chez Reebok mais cette fois-ci à Barcelone ! Je suis toujours Footwear Designer Couleurs et Matières mais spécifique au marché européen. L’équipe est plus petite avec trois designers en footwear et nous travaillons beaucoup pro-activement. Il y a une super ambiance, créative et dynamique, ce qui m’a vraiment attiré à intégrer l’équipe.

Donc pour l’instant le chemin est bon, je suis très épanouie dans ce que je fais et j’espère que ça va continuer ainsi *rires*. »

Comment liez-vous votre expérience CREAPOLE à ce que vous faites aujourd’hui ?

Ophélie : «J’ai énormément appris à CREAPOLE… Un apprentissage que j’applique dans ma vie professionnelle. J’ai adoré travailler avec des intervenants qui sont des professionnels du métier, car ils ont suivi notre travail, nous ont donné des conseils de plus en plus précis et m’ont beaucoup inspiré. Ce sont des personnes très talentueuses.

J’ai aussi aimé travailler sur des études de cas avec des marques où nous devions apprendre à faire des planches sur les codes visuels de la marque, ses produits emblématiques, etc. C’est une chose que je fais toujours aujourd’hui, donc c’est un vrai processus d’apprentissage qui s’applique au monde professionnel.

Également, j’ai apprécié le fait d’avoir les portes ouvertes sur ce que nous pouvons faire après, car moi j’étais passionnée par le streetwear et le sportswear, mais j’ai quand même appris la 3D qui me sert aussi aujourd’hui, j’ai fait des projets de luxe, de packaging, etc. Donc cela nous permet d’avoir une vision plus globale et de pouvoir s’amuser d’autant plus.

Par ailleurs, j’aimerais bien revoir M. PICAULT, du Service Intégration Professionnelle, quand je reviendrai en France car il s’est très bien occupé de moi, il m’a trouvé de superbes stages et je sais qu’il est toujours content d’avoir de nos nouvelles ! »

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